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La DNews à Pépette

Une fois n’est pas coutume, cher lecteur, 
tu reçois ta DNews le jour du seigneur.

Commençons donc, sans tambour ni trompette, 
mais avec un quizz, avant de parler de pépettes.

Et de te cueillir, au sortir de la messe,
avec des blagues, du militantisme, des infos 
et une histoire de fesses.
Le quizz quel est-il ? celui du végétarien : http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/03/20/aujourd%E2%80%99hui-on-zappe-le-steak-hache/#xtor=RSS-3208
J’ai fait 70 pts en 91 sec je crois, enfin un bon score apparemment, qui dit mieux ?
(non Beb, pas la peine de me répondre “mieux”… 🙂
La vie est pleine d’ironie…
Il y a un festival du film d’aventure avec lequel j’essaye de communiquer depuis plusieurs années maintenant.
Au moins deux. Années.
J’écris, j’envoie des courriers, j’envoie des DVDs.
C’est un peu comme uriner sur une contrebasse pour jouer du Chopin.
Et je vous livre cette information délicieuse qui ne manquera pas de faire se relever les commissures de vos lèvres en un rictus de complicité.
Le président de ce festival, qui est un peu le trou noir de la communication puisque rien ne s’en échappe – le président, donc, de cette manifestation s’appelle M Répond…
Il nous faut le croire, la vie invente de telles facéties pour nous apprendre à être philosophe.
LES VOYAGES FORMENT LA JEUNESSE
On parle moins de ce que ça déforme…
Les voyages mènent décidément à tout. Récemment, je traversais à nouveau les terres Saint Jeannaises, et ce triangle d’or entre Grenoble, Vienne et Valence.
Il te faut savoir, cher lecteur, que c’est là le territoire des péripéta… les péripatété… péripétata… les péripatapé… les pépettes…

Les putes quoi.

Femmes courageuses qui ont toute mon affection et mon admiration, mais dont je sous-estimais jusque là la ressemblance avec…
moi-même.
En effet, au retour d’une tournée, alors que la pupille révulsée par la fatigue et l’attention en déroute, au volant de James dont la folle vigueur m’avait interdit de doubler un tracteur charriant une pleine remorque de purin, j’avisai une petite route secondaire qui promettait, outre une escapade campagnarde, également une bonne sieste à l’ombre d’un vieux chêne – car comme chacun sait, le bonheur est dans le pré.
Mais d’un tout autre gland il devait être question.
Il faut comprendre mon manque de discernement. 247 km coincé derrière une montagne de purin, par faute de relance suffisante pour pouvoir doubler, ça a de quoi anesthésier les plus vigoureux des neurones.
Surtout que mon compagnon mécanique, James, soliloque, pétarade, vrombit et couine continuellement.
Et, je l’appris à mes dépends, James, ce bon vieux James, ne se distingue des camionnettes qui servent d’officines à nos camarades fellatelistes que par une mince (très mince) bande décorative marron sur ses flancs, que le soleil d’une jeunesse radieuse mais passée a depuis longtemps réduite au stade de simple filigrane.
J’en ai pris la pleine conscience, de cette ressemblance, alors qu’un gros bonhomme essoufflé par son érection, la lippe pendante et l’oeil torve, ralentit à ma hauteur au moment où, garé sur le bas-côté, je m’apprêtais à rejoindre Morphée. Il sembla sur le point de me demander mes tarifs, puis réalisa, sans doute à la barbe et à l’air interdit que je devais arborer – comme disent les jardiniers – que je n’étais pas exactement le personnel qu’il recherchait.
Le manège se reproduisit 3 fois jusqu’à ce qu’à ma stupeur 2 jeunes femmes viennent frapper au carreau. Elles aussi m’adressèrent des regards ébaubis, l’iris dilatée d’incompréhension, quand j’ouvris la portière, emmitouflé dans mon sac de couchage.
“Ah non, désolé, excusez-nous, on pensait…
– Que j’étais une pute ?
– Oui
– Mais qu’est-ce qui vous rend si catégorique sur le fait que je n’en suis pas une ?
– Euh…
– …
– …
– On est assistantes sociales, voyez-vous ? on fait la tournée des prostituées du coin. Pour parler. Pour soutenir, un peu. Et votre camion…
– Oui, je réalise, maintenant. James n’a pas fini de me jouer des tours.
– James ?
– C’est le nom du camion. Vous voulez du thé ?”
Point de sieste pour moi cet après-midi là. Mais la rencontre de femmes admirables qui aident des femmes admirables. Je maintiens.
Depuis, James, jamais à cours de drôleries, a fait un infarctus de la bielle à la sortie de Besançon, et y reste en soins palliatifs jusqu’à ce qu’un diagnostique puisse être prononcé par les autorités compétentes : faudra-t-il le piquer, oui ou non ? c’est qu’on s’y attache à ces petites – pardon, énormes bêtes là.
Dans l’intervalle, je continue mon bonhomme de chemin et mes tournées, grâce au Fast-Camion de Fast-Francky.
Qui présente 2 avantages sur James, même s’il est moins confortable :
– il roule à plus de 80 km/h même vent de face et en montée
– il est bleu ; c’est à dire que si on me confond avec un corps professionnel, ce sera avec celui qui manie la matraque plutôt que celui qui manie la trique.
Comme, oh ! vieillesse ennemie, la poésie provocatrice de cette dernière ligne vous aura échappée, je reviens à de plus triviales considérations :
Planète.D sera malgré tout en tournée cette semaine :
>>> lundi 11 avril 14h au cinéma Yves Montand à Livry-Gargan, près de Paris (Le Grand Détour, épisode 1 : Amérique du sud, cordillère des Andes)

>>> mardi 12 avril à 20h30 à l’Espace Culturel Ligeria – Mail de l’Europe – 44980 Sainte Luce sur Loire (programmation incertaine : Le Grand Détour, épisode 1 ou 3)

>>> mercredi 13 avril à 17h30, à la salle Bretagne, rue Villebois-Mareuil , à Nantes (programmation incertaine : Le Grand Détour, épisode 2 ou 3)

>>> et tout le week-end du 15-16-17 au festival Images en Voyage à La Bresse (dans les Vosges, où l’on va rire à en faire sonner l’écho jusqu’au Puy de Dôme)
C’est laid ces couleurs mais je ne maîtrise pas encore mon nouvel éditeur de mails.
LES COPAINS D’ABORD

Partout où je passe en ce moment j’ai à peu près le dialogue suivant :
“Tiens t’as plus James ?
– Non il est en panne à Besançon
– Et où t’as trouvé ce fourgon bleu ?
– Un copain me le prête
– Il te le prête ??? combien de temps ?
– 2 bonnes semaines…
– Punaise, t’as des super copains toi…”
Oui.
J’ai des super copains.
Moi.
LE MOT DE LA FIN : SALTO
La dernière fois je partageai avec vous une vidéo décapante de skateboard.
Magali, une abonnée québécoise, m’a envoyé ce lien.
Je connaissais Mc Askill mais n’avais pas encore découvert cette récente vidéo.
En clair : Mc Askill est un génie du trial VTT, un orfèvre de la figure, la vidéo est superbement réalisée et la musique délicieuse.
Même si tu détestes le 2 roues à pédales tu ne peux qu’être, je crois, ébaubi – parfaitement, oui, ébaubi, encore une fois – par ces images :
http://www.youtube.com/watch?v=Cj6ho1-G6tw

Et on terminera là dessus pour cette DNews.

ps : pour se désinscrire ce coup-ci, d’abord faut maîtriser le salto avant depuis château écossais sur pente de pelouse mouillée…

pps : il n’aura pas échappé à ta sagacité, cher lecteur, que notre adresse mail a changé – c’est désormais contact arobase planeted point eu, qu’il faudrait idéalement ajouter à ton carnet d’adresses pour qu’on puisse continuer à t’emm… – à communiquer entre adultes consentants.

Initialement publié le / Originally posted on 3 avril 2011 @ 1:02 pm

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