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Tiny House cherche Small Paradise

Notre Tiny House va devoir déménager cet été. Nous souhaitons la convertir et lui donner encore plus de sens ! Pour qu’elle soit :

  • une résidence secondaire autonome partagée en pleine nature
  • une location façon hébergement insolite et donc une petite rente partagée avec les hôtes du lieu qui l’accueillera

nous cherchons activement le lieu idéal et des partenaires avec qui jouir de tout ce package !

* Par kit écolo j’entends le fait que la Tiny est complète, autonome, et fonctionnera de façon très propre et non impactante : récupération d’eau de pluie, solaire passif et photovoltaïque, WC sec, chauffage d’appoint au gaz naturel. Toutes notions que je me fais fort de présenter et transmettre à tous les publics qui viendront visiter ! pour démontrer par l’exemple qu’une famille entière (4 personnes peuvent y résider) peut vivre bien heureusement pour une facture environnementale minime.

Présentation du projet pédagogique

Vous pouvez découvrir en détails la Tiny au travers de mes articles qui lui sont consacrés.

Voici un aperçu de son lieu de résidence actuel…

On la voit aussi pas mal dans notre série sur le bonheur après une séparation, Partis Au Petit Bonheur.

Dans cet article vous découvrirez également son bilan énergétique excellent !

Le lieu idéal selon nous

Notre cahier des charges est simple, car vous le savez nous sommes adeptes de l’adage…

Simple Is Beautiful

Ainsi, le lieu idéal serait simplement :

Un terrain arboré/verdoyant, en zone de collines ou montagnes

Possiblement loin de la civilisation, du moment que la Tiny peut y être amenée. J’ai le souhait de la rendre totalement autonome (électricité photovoltaïque à compléter, récupération d’eau de pluie à finir). Il faudra juste veiller à la bonne exposition solaire (sud ou sud-est) de la Tiny pour que sa conception “solaire passif” porte tous ses fruits. Un terrain agricole non constructible peut faire l’affaire, c’est juste affaire de bonne volonté de la part des autorités locales. Cela peut tout aussi bien être le bout de votre jardin ou une parcelle de forêt !

Pour y développer, dans le cadre de notre projet pédagogique, une petite activité permacole personnelle afin de pérenniser l’autonomie du lieu et de compléter la sensibilisation et l’information que nous pourrons y dispenser. Nous imaginons aussi volontiers des ruches si un apiculteur voulait se joindre à nous, un peu d’arboriculture ou d’herboristerie si des experts en la matière rejoignaient le groupe, et toute autre activité verte naturelle et vecteur de ressourcement. Nous nous voyons très bien y donner des cours de yoga, des ateliers santé/crusine/vitalité, y encadrer des jeûnes ou des séjours détox, massages, etc. le tout saupoudré de sport, de randonnées, de détente, de musique et d’exercice, de convivialité et de joie partagée !

Un projet communautaire et collectif

Nous venons d’emménager dans le second habitat groupé que je co-fonde en moins de 10 ans, Les Feuillettes, après de multiples expériences de colocation et vie communautaire – mon précédent projet, c’était Les Granges.

Autant dire que nous envisageons ce nouvel opus des aventures de ma Tiny de façon totalement ouverte à une dimension collective : associations-nous, regroupons-nous, formons un petit collectif qui pourra tout à la fois être acteur du projet pédagogique et jouir de ma Tiny comme d’une résidence secondaire partagée – oui, je suis partageur !

Le contexte : pourquoi déménager ?

Ouvrons une parenthèse…

Voilà 4 années que la Tiny était posée à Saint-Maximin, aux hameau des Rojons, chez nos généreux amis Françoise et Yannick qui s’étaient tout de suite proposés, dès que la rumeur de mon projet de Tiny avait commencé à circuler. Je leurs en rendrai toujours grâce.

Si elle n’induit aucune nuisance, tranquillement posée sur son lopin de terre, la Tiny suscite néanmoins l’ire de quelques rares villageois, nos voisins d’en face en tête de liste. Bien que dépourvus de motifs ou arguments réalistes, ce jeune couple n’accepte pas la présence de la tiny au large de leur domaine de pierres.

C’est ironique, la vie : voilà 4 années que leurs chiens hurlent tous les jours après tous les passants, et sur nous dès que nous partons en randonnée et devons longer leur immense propriété (ces mêmes chiens qui ont déjà par le passé attaqué et blessé les enfants de nos amis) ; voilà 4 années qu’ils entreprennent régulièrement des travaux, y compris au réveil et le dimanche (oh, le doux bercement de la pelle mécanique et de la tronçonneuse dominicales…) ; voilà 4 années qu’un jour sur trois nous les entendons s’étriper verbalement ou vociférer sur leurs enfants, entre deux trajets en berline… et à aucun moment nous est venu l’idée de nous en plaindre officiellement, nous les indésirables qui pratiquons l’accueil et la tolérance h24. Nous, les “hippies” qui vivent dans la “roulotte” : une famille calme, posée, joyeuse et écolo. Bienvenue dans le monde à l’envers.

En revanche, ces voisins aux abords faussement courtois se plaignent apparemment régulièrement de notre présence auprès de la mairie. Ils sont même allé jusqu’à menacer spécifiquement de “foutre le feu à la tiny et aux serres” (les serres des maraîchers, qui sont entre la Tiny et le domicile des voisins – “il dit qu’il voit pas le rapport”). J’ai découvert tout ça à l’occasion d’un échange avec le maire, car bien entendu, nos châtelains, lorsque je les ai croisés pendant ces 4 années, n’ont été que sourires et convenances – nous avons récupéré leurs chiens qui s’échappaient, leur chat qui fuguait, nous avons papoté, échangé de bons vœux, mais tout ça n’était qu’une vitrine manifestement.

La mairie approuve, et notre projet, et notre mini-bâtiment, et notre démarche, mais de façon compréhensible, l’équipe municipale, déjà prise à partie régulièrement par ces villageois agressifs et auto-complaisants, ne souhaite pas reconduire l’autorisation qui m’a été accordée jusqu’en août 2021 pour s’épargner des tracas inutiles.

Pourquoi vous en parlé-je ?

Parce que ça me met hors de moi que des personnes égocentriques et violentes puissent consacrer leur énergie à nuire et saper des projets d’utilité générale (oui, faire vivre une famille entière avec un bilan carbone exemplaire, une consommation 4 à 11 fois moindre que la “norme” et une prouesse de densification urbaine, c’est d’utilité générale) et qui ne dégradent pas leur qualité de vie et ne les impactent pas de façon négative. Ça me met hors de moi que les-dites personnes soient source de nuisance avérées pour leur concitoyens mais se croient tout permis et dans leur bon droit. Ça me met hors de moi que la mairie, ouverte et positive, doive néanmoins plier devant ces esprits obscurantistes obtus et malveillants.

Voilà, parenthèse fermée.

Moralité ?

Moralité, si façonner un petit projet simple (tous les outils et matériels sont là !) de sensibilisation et d’accueil pédagogique destiné à tous les publics sur les enjeux de la consommation de ressources et d’énergies, l’écologie au quotidien et le minimalisme ; si monter un petit collectif à taille humaine et faire sens ; et si partager à plusieurs bonnes âmes un beau lieu de retraite au vert… si tout cela vous tente ! Ou si vous avez des idées de lieux, emplacements, contacts… Dites-le moi 🙂

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Initialement publié le / Originally posted on 27 avril 2021 @ 3:19 pm

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