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Stress will kill you everytime

Stress

Ce terme de stress, nous avons tendance à le parer de plein d’interprétations et définitions, de plus en plus larges et englobantes peut-être à mesure que notre mode de vie accentue toujours plus notre état de stress – justement.

Pourtant, comme nous l’explique Doctissimo, “il est une réaction biologique bien réelle à une stimulation extérieure physique, psychique ou sensorielle. Plus précisément, c’est un quasi-réflexe qui se décompose en trois phases : alarme, résistance, épuisement.

3 phases du stress

Les premiers symptômes du stress (phase de choc)

D’abord une phase de choc intervient au moment où vous recevez le stimulus ” stressant ” : votre rythme cardiaque s’emballe, votre tonus musculaire et votre taux de sucre dans le sang s’effondrent. Votre organisme va à ce moment tout faire pour s’adapter. Pour cela, votre système nerveux envoie un message à l’hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l’adrénaline. Celle-ci fournit à l’organisme l’énergie dont il a besoin en augmentant le rythme du cœur (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus, et en facilitant la libération du sucre et des graisses par le foie. C’est un premier stade où la mémoire et la réflexion sont améliorées. Vos pupilles se dilatent, vous disposez d’une meilleure vision. Quelle que soit la nature du stimulus, la réponse biologique de votre organisme sera invariablement la même.

La phase de résistance au stress

Si le stimulus persiste, vous passez à une phase de résistance. Votre organisme est en position d’alarme et de mobilisation pour tenter de capitaliser d’autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre. Votre corps se met à secréter d’autres hormones : l’endorphine aux vertus apaisantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et enfin des hormones sexuelles. A ce stade, le stress est considéré, d’un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l’organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger.

La phase d’épuisement

Si le stress perdure et que votre organisme est incapable de faire face car les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes, vous passez à une phase d’épuisement. Vos défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui vous rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. Vous êtes dans un état de tension excessive. Votre soupape de sécurité explose. Apparaissent alors la fatigue, la colère, voire même la  dépression.

Il n’y a pas de causes précises et établies au stress. Il n’est jamais une réponse automatique ni invariable. Face à une même situation, les individus réagissent différemment. Reste qu’il existe des facteurs aggravants : certaines périodes de la vie ou certains états psychiques, durant lesquels votre organisme est plus sujet à développer des réactions en spirale.

Fort bien.

Ça, c’est la description médicale du phénomène. Mais moi, ce qui m’intéresse, c’est son impact humain, émotif et social. Parce que si je stresse seul dans mon coin, j’en pâtis, certes, mais pas mes constellations sociales ou familiales. En revanche, comme mes filles, Lirio mon aînée en tête, me font observer avec la précision digne d’un scalpel de leur verbalisation d’enfant plus si petites que ça…

“Moi, je veux pas un Papa stressé, parce que tout devient dur et tendu en moi, je veux pas recevoir ton stress et j’en ai marre que tu stresses et que tu nous stresses, tout se communique à nous, on est que des enfants nous quand même !”

Cqfd.

Ce qui m’intéresse donc, c’est comment le gérer, ce stress, le mien ou celui d’autrui.

Je commencerai par replacer ce mécanisme dans son contexte, si on peut dire, “paléontologique”. Page suivante, nous allons brièvement passer en revue les origines du stress.

Initialement publié le / Originally posted on 28 avril 2021 @ 2:20 pm

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4 commentaires sur “Stress will kill you everytime”

  1. moi sa fille qui lui reproche d’être stresser veut comme même dire que c’est le meilleur papa du monde car il reconnais ses erreurs et il en parle, mais je voudrais lui aussi dire que même s’il y a des défaut son amour pour ses fille et sa famille est parfait .
    JE T’AIME
    lirio

  2. Salut, je te propose de voir le stress comme une réaction physiologique pure et non pas comme une réaction intellectuelle, auquel cas la verbalisation, justification, analyse servent à rendre l’instant vivable, mais en aucun cas ne permettent d’en finir avec le stress. Mes observations me montrent que le voir comme un processus physiologique qui se manifeste sensoriellement, et laisser le processus aller à son terme permet de se défaire des sources de stress.
    Unotzèbre.

    1. Salut, oui je te rejoins là-dessus, le stress est un mécanisme de réaction du corps, que nous pouvons accueillir/gérer à un niveau intellectuel mais qui doit se dérouler dans tous les cas à niveau physiologique. J’approuve et apprécie ta définition et ta description 🙂

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